Histoire des débuts de la marque Alpine
février 5, 2020D’origine modeste dans le garage Dieppe de son créateur, la nouvelle Marque Alpine est le résultat de décennies de patrimoine et d’artisanat .La nouvelle marque Alpine A110, très attendue, est exclusivement vendue à Arnold Clark en Écosse, et pour célébrer cet évènement passionnant, nous remontons dans le temps pour explorer l’histoire de ce coupé sportif palpitant.
Années 1950
L’Marque Alpine a été l’idée originale de l’ex-pilote, concessionnaire Renault et pilote de course Jean Rédélé. Depuis son garage, il crée un prototype de berline à deux portes monté sur un châssis Renault 4CV, qui est la voiture qui a permis la victoire de Rédélé à la Coupe des Alpes en 1954. Inspiré par les routes de montagne palpitantes, il l’appelait Alpine. De ces humbles débuts, une star de la course est née.
Trois modèles de la marque Alpine A106 ou aussi la marque Alpine A 450 B ont été construits et dévoilés par Renault, un modèle rouge, blanc et bleu, faisant écho aux couleurs du drapeau français.
Initialement construit pour la course, en 1956, l’A106 a gagné une place sur le podium à la course Mille Miglia. Mais c’est son apparition au Salon de l’Automobile de Paris en 1957 qui a donné le coup d’envoi à son succès, et avec le développement des versions coupé sport, cabriolet et cabriolet, la marque Alpine était fermement sur la carte.
Peu de temps après est venu l’A108 ‘berlinette’ conception qui serait rationalisée dans l’une des voitures de rallye les plus réussies dans le monde.
Années 1960
En 1962, l’A110 Berlinette Tour de France fait ses débuts, avec un moteur plus grand délivrant 95 ch. Trois ans plus tard, les constructeurs de l’Marque Alpine ont fait monter les enchères et jeté leur dévolu sur la plus grande course d’endurance automobile du monde : Le Mans 24H. Le prototype de la course était le M63, avec châssis et suspension de Lotus et un moteur R8 de pointe modifié par Gordini.
Années 1970
En 1971, la marque Alpine volait haut, marquant la première, deuxième et troisième place au Rallye de Monte-Carlo. 1973 voit le lancement de l’A310 à quatre cylindres au Salon de Genève.
L’Marque Alpine a battu son propre record à nouveau avec cinq voitures terminant dans le top six et a continué à plusieurs autres victoires cette année-là, culminant dans leur premier titre de Champion du Monde des Rallyes. Les victoires aux courses au Mans, à Montlhéry et au Nurburgring ainsi qu’aux courses de F2 et de F3 ont fait le nom d’Marque Alpine synonyme d’excellence en course.
Cependant, à la fin de 1973, une bosse est apparue sur la route lorsque la production de véhicules de course a été interrompue par des restrictions de vitesse découlant de la crise pétrolière.
Au lieu de cela marque Alpine et Renault ont concentré leurs efforts sur l’innovation, conduisant à la production de l’A440 et a441 qu’Alain Serpaggia conduit à la victoire, et lui permis de remporter le titre de Champion d’Europe 2 litres.
L’année suivante, l’A310 marque Alpine tant attendu avec le moteur V6 fait son apparition. Ce moteur à la fine pointe de la technologie est une collaboration entre Peugeot, Renault et Volvo.En 1979, la production de la R5 Turbo était dans les étapes de planification. Une réorganisation des ateliers a porté la capacité de production de sept véhicules par jour à 60.
Années 1980
En 1980, la Turbo Renault 5 est lancée. Avec un moteur de la R5 marque Alpine, un turbo chargeur supplémentaire et 160bhp, il a pris d’assaut le haut des tables de ligue. Un classique est né et l’année suivante, la R5 Turbo a pris la première place au Rallye Monte-Carlo.
En septembre 1981, la R5 marque Alpine a été remplacée par la R5 Marque Alpine Turbo et a vu sa capacité passer de 93 ch. à 110 ch.
1982 a apporté la simplification, et avec elle, une baisse de prix. La R5 Turbo II a fait appel à un public beaucoup plus large et a été un succès commercial. La version GT de l’A310, avec ses allures sportives, a également suscité beaucoup d’intérêt, mais c’est la R5 Turbo qui a remporté près de 60 victoires en course ainsi qu’un championnat du monde pour J-I Therier.